

Manifeste
« Un bon livre est un bon ami ». Surtout, un bon livre est un livre qui ne meurt jamais.
Du lecteur à la libraire, en passant par l’éditeur ou l’autrice, tout ami du livre souhaite le voir vivre le plus longtemps possible. Lorsque les maillons de la chaîne du livre réussissent la prouesse de diffuser un rêve dans le monde entier, de transmettre connaissances et savoirs, comment ne pas déplorer que pour un livre sur sept, le voyage s’arrête dans une benne à recyclage ? Il y aurait donc un chaînon manquant ? Disons un maillon faible. En France, la pratique du « retour », qui permet de restituer les invendus aux maisons d’édition, et sans laquelle le marché du livre serait fragilisé, s’appuie déjà sur un principe de circularité. Mais pourquoi ignorer les principes d’économie circulaire et d’écologie dès que se pose la problématique du pilon, à savoir, la destruction des livres ? 100% des livres pilonnés sont recyclés en pâte à papier, leurs mots sont engloutis par la broyeuse. Nous avons connu hommage plus vibrant à la littérature, ainsi qu’à tous les métiers de la chaîne du livre, qu’une fin en carton de boîte à pizza.
En allongeant le cycle de vie d’un livre, nous réduisons son empreinte carbone et augmentons son potentiel économique. Nous valorisons le travail de chaque partie prenante, rendons la lecture accessible à un plus grand nombre, enfin, nous rendons honneur aux passionnés.
Telle est la mission de réemPAL : prolonger la durée de vie des livres pour valoriser le contenu littéraire et réduire le gaspillage culturel, tout en créant de nouvelles opportunités économiques pour les maisons d’édition. En s’appuyant sur l’économie circulaire et le réemploi, réemPAL propose des alternatives au pilon.
Faisons de l’édition une économie écologique et toujours plus vertueuse, soyons, nous aussi, les bons amis des livres.
Donnons à chacun·e la possibilité de lire,
et à chaque livre la possibilité d'être lu.
Objectif zéro pilon.
En accompagnant les maisons d'édition et les structures qui diffusent et distribuent leurs livres, réemPAL cherche à limiter, tant que faire se peut, la destruction de livres à l'état neuf. Ces livres, qui sont le résultat du travail de nombreuses parties prenantes, peuvent trouver usage à travers des associations. Ils sont alors utilisés pour des projets éducatifs, artistiques ou culturels. Les maisons d'édition deviennent des mécènes, et apportent leur soutien aux associations, tout en préservant les livres.
L'impact de cette démarche est à la fois environnemental et social.